dimanche 29 novembre 2015

La grâce

La grâce





Garder au cœur le sens de l'amour, de la paix, au creux du désespoir, est une manière de rester Debout.
Soyons unis, le genou à Terre. Et implorons la grâce de Marie, mère de l'humanité, de sauver notre planète unique. Je fais cette prière avec ferveur.   Jérémie








mardi 24 novembre 2015

Peindre en toute liberté

 Peindre en toute liberté

















 Une après-midi radieuse dans la plus belle ville du Monde


samedi 21 novembre 2015

La peinture naïve


La peinture naïve: un plongeon salutaire dans l'enfance.






Voici l'une des œuvres maîtresses d'une amie de toujours, avec qui j'ai appris à ne plus juger les œuvres picturales.
Totalement novice, tout comme moi, elle s'est tournée involontairement  vers la peinture dite "naïve". Actuellement, elle étudie le dessin.



    Loin d'être un genre mineur, l'art naïf est à mon sens la quintessence de la peinture, et son aboutissement le plus étonnant. Ne fait pas de la peinture naïve qui veut. Il faut avoir gardé son âme d'enfant, ce que tant de gens oublient.



   Suzel Ducoup est infirmière dans un service de pointe.  Son parcours atypique la place parmi les pionnières dans la redécouverte du plaisir de peindre en totale confiance. Guidée par un instinct sûr, un imaginaire aussi sensible que foisonnant, un apprentissage patient de la confiance en soi, elle a évolué parallèlement à moi dans son style. Nous nous sommes motivés mutuellement par le biais d'une entente tacite: ne pas juger le travail de l'autre, ni sur la forme ni sur le fond. Ainsi, nous avons progressé, à chacun notre rythme. Notre relation fondée sur le respect et l'intégrité à été décisive dans cette lente maturation.



    Son style déjà bien affirmé, elle l'a installé grâce aux pastels à l'huile.
    Mais ce tableau est sa première œuvre peinte grâce aux infinies nuances propres à la peinture acrylique.



     Une vision de l'enfance merveilleuse, préservée, onirique, une grande harmonie entre les couleurs, un sens inné de la simplicité, de la joie, une profondeur qu'on ne décèle qu'au deuxième regard, sont parmi les nombreuses caractéristiques de son œuvre.
       Malgré un emploi du temps chargé, nous nous épargnons depuis quelques années un temps précieux pour peindre en plein air, à Strasbourg. Notre amitié de plus de quinze ans s'en trouve à chaque fois approfondie.



       Suzel Ducoup, nous donne une nouvelle vision des arbres, qu'elle intègre dans une grande part de sa production. Un arbre doux, accueillant, moutonnant, d'une simplicité désarmante. Un arbre consolateur.



     Peint sur un banc de la Place de la  République, par un printemps radieux, ce tableau est une libre interprétation d'un sublime magnolia en fleurs, car les magnolias sont toujours sublimes, et leur floraison tellement éphémère.
      Posé sur un gazon piqueté de pâquerettes, ce tableau prend vie, dans une symbiose parfaite entre les pâquerettes, fleur la plus humble qui soit, et cette vision faussement naïve du bonheur.
        Être naïf, c'est être resté pur dans l'âme. L'œuvre magistrale du Douanier Rousseau en témoigne.



     Si tout le monde se mettait à peindre dehors en toute liberté, nous serions au Paradis...



           Jérémie, 30 octobre 2015


Le Tour du Potier

  Le Tour du Potier





Le potier achève son œuvre à la Force du poignet et à la Délicatesses des doigts.

         Suzel et Jérémie.    2015






jeudi 19 novembre 2015

La Paix


"La Paix"

Calligraphie japonaise sur papier japonais traditionnel.

Le Japon: un pays dont la culture est d'une subtilité absolue. Le pays de la grâce.


lundi 16 novembre 2015

Aucun visage

 Aucun visage n'est parfait. Ce sont les défauts qui font la beauté d'un visage. Aimons notre visage comme il est.   Jérémie, le 5 novembre 2015


La paix viendra

LA  PAiX  VIENDRA




La paix viendra quand nos souffles de colère et d'angoisse s'apaiseront. 

Le paix donne par le cœur son baume bienfaisant sur nos blessures les plus vives.

La Paix s'apprend peu à peu, comme un langage sans violence où l'on s'accepte avec ses faiblesses, son besoin d'apprendre à s'aimer dans tous ses aspects.

La Paix ne viendra pas dans le monde si tu ne la fais pas en toi. 

Le Paix est le plus noble accomplissement de l'Homme. 

La Paix vient quand tu es en paix.

Alors la Paix pourra se répandre sur cette Terre qui en a tant besoin.

La Paix est faite de peu de choses, d'un sourire, de quelques mots gentils. La Paix est fille du respect. 

La Paix changera le Monde.  

     Jérémie Goldschmidt, 

16 novembre 2015

mardi 10 novembre 2015

Vertige du génie humain



     VERTIGE  DU  GÉNIE  HUMAIN






   La cathédrale de Strasbourg, poème de grès rose, est une prière sculptée à l'adresse du divin.

   Elle nous rappelle les grandes époques du passé, et leurs réalisations aussi audacieuses qu'abouties.

  Le Moyen-âge était-il si obscur qu'on le prétend?

    À l'heure du tout numérique, et en dépit de notre arrogance d'hommes modernes, je ne crois pas que nous pourrions concevoir aujourd'hui un monument si ambitieux que sa construction doive s'étaler sur plusieurs centaines d'années!...

      Laissons-nous inspirer par cette cathédrale qu'aucun mot ne saurait décrire. Sa splendeur est inscrite dans le cœur des Strasbourgeois, et des milliers de visiteurs qui viennent du monde entier pour l'admirer.

     Jérémie, 27 octobre 2015


dimanche 8 novembre 2015

La liberté de peindre





  LA  LIBERTÉ  DE  PEINDRE



     La peinture est pour moi comme une méditation, ou un jeu. Le plus souvent, je me lance sans préparation, si ce n'est une profonde respiration pour me centrer. C'est la couleur qui me guide. Je vais là où elle m'emmène. Je ne crée pas les couleurs que je veux, je me laisse guider par les mélanges aléatoires. Les couleurs sont donc "improvisées".
     Le choix du pinceau est déterminant. Les pinceaux, selon leur épaisseur, leur largeur, vont m'inspirer différents styles. Le plus souvent je peins en non-figuratif, en recherchant un certain équilibre au sein du tableau. Pour ce faire, je fais toujours attention à ce qu'il y ait des rappels de couleurs et de formes à l'intérieur du tableau. Tout comme l'oreille a plaisir à entendre plusieurs fois un même thème musical, l'œil  a besoin de naviguer d'un point à l'autre du tableau, et d'y trouver un sens, un rythme. Un tableau peut être musical.
     Le plus grand plaisir, c'est d'essayer une nouvelle technique, ou un nouveau pinceau. Comme sur ces cartes de petit format, à l'aquarelle traditionnelle japonaise. Les couleurs sont intenses est très belles, et j'ai pu réaliser des effets fondus comme avec de l'encre. J'aime quand la peinture produit des effets non maîtrisés, on peut obtenir des résultats saisissants.
    La peinture abstraite me parle, car elle offre à celui qui la contemple une totale liberté. Il peut y voir ce qu'il veut. Regarder un oiseau peint, c'est y voir un oiseau. Regarder une peinture abstraite, c'est voyager à travers ce qu'elle suggère, c'est une invitation à imaginer tout ce qu'on veut, à se laisser toucher par les couleurs, les étranges paysages, comme un ciel en perpétuelle mouvance.
   Mes tableaux les plus réussis sont bien souvent les plus simples. Il se produit alors comme une grâce, une émotion qui touche à la pureté.
     La pureté, dans un tableau, c'est ce miracle d'équilibre, avec très peu de moyens. Il se dégage quelque chose d'indéfinissable. Un monde ailleurs.
    La peinture fait partie de mes activités préférées, pour me centrer, m'apaiser, et trouver un moyen d'exprimer ce qu'il y a en moi.
     Quand je peins, je suis totalement absorbé. Je suis bien. Tout est parfait...

            Jérémie, le 17 octobre 2015





samedi 7 novembre 2015

Avoir vingt ans


          AVOIR  VINGT  ANS


    Que veut dire avoir vingt ans, pour un jeune homme?

     Le parfum de la vie s'éveille en lui.
Vingt ans...
     Déjà deux décennies de chemins et de déroute.
      Vingt courtes années. L'enfance, interminable cortège de joies et de chagrins inconsolables.
      L'adolescence, un défi, quitter l'Eden pour ne rencontrer que des obstacles et des désirs.

      Vingt ans.
L'âge de jouer Chopin.
L'âge de la passion, et des excès.
L'âge de tous les possibles, la vie à rêver en grand.

       Vingt ans pour un homme qui n'en est pas encore un, qu'est-ce?
       Un souvenir des amours enfantines avec leur sourde violence, leur éclat vermeil.
       Des amours platoniques, aussi sublimes qu'éphémères.

       Oublier sa douleur dans les sueurs de la lutte, lire tout Zola, pleurer quand on est seul, de rage et de détresse.
        Se croire immortel, narguer les lois, et se jeter dans la gueule du premier loup venu.

        Vingt ans, un corps inouï, le feu qui monte à l'intérieur de soi.
        Séduire ces femmes, qui, mystérieuses, parlent d'autres langages. Perdre celles qu'on aime, et retrouver des lendemains tristes, où l'on est plus seul que jamais.

         Peupler ses rêves de réussites, mais ne pas souffrir l'échec.

         Avoir vingt ans, c'est connaître mille couteaux qui s'enfoncent dans les chairs, et mille fées qui viennent guérir les plaies.

         Avoir vingt ans, et mourir d'amour.

         Avoir vingt ans toute une vie, et pleurer ses amours.


      Jérémie, 19 octobre 2015


dimanche 1 novembre 2015

La miserere

   La misères


La misère commence au berceau, quand vous n'avez que le sourire pour survivre. Elle se poursuit dans les rares maternités qui ont survécul, où l'on peut parfois espérer éviter la déchirure du ventre au Débloque, ou payer un max de blé (le trou de la sécul...) pour accoucher sur des galets de basalte chauffés à la bonne température, si le courant fonctionne, pendant que d'autres femmes accouchent dans un hôpital fraîchement bombardé, ou derrière un rocher, juste avant de sa faire exploser la cervelle par da-èche;)) La misère, c'est voir des vieilles pies arborer du Gucci, quand les vioques dans des Paquebots mal conçus, peuvent espérer manger, si l'aide-soignant  a encore le temps de leur filer la purée insipide et froide dans le bec, alors que lui-même crève la dalle. La misère, c'est quand on parle de sang-dents alors que  les béances dentaires qui brisent une vie achèvent le portrait des exilés de la sécul, tandis que d'autre se payent des dents en diamonds comme on irait acheter un petit pain.
    La misère, c'est surtout de voir à longueur de journée des concours de cuit-zinzin, alors que la moins aïe-tek
Des baguettes coûte aujourd'hui l'équivalent d'un salaire pour faire vivre une famille de 10 enfants-toute la famille participe, (pourvu que le petit dernier sache bientôt marcher!)dans les mines et sur les tas d'ordures...ah! Un vrai bonheur!
Faire caca dans  l'eau, ou trouver un coin dans le désert?
Faire le ménage à vie, la joie des hommes-femmes de ménage. Depuis quand n'avez-vous plus touché une serpillère bien crade?
Mourir en se jetant d'une tour à Dubaï    En ayant le plaisir de la construire... Un beau destin d'esclave. Qui ramasse les cadavres?
Labourer jour et nuit au printemps, en espérant une fenêtre météo favorable avant les foins pour planter la charmante graine, et surveiller avec angoisse sa germination. Puis constater, désespéré et anéanti, son maïs à Terre,après un violent orage de grêle,  alors qu'on l'a bichonné toute une saison. Oh putain! On m'a volé le tracteur, qui coûte Troie brique!!!!
   S'entasser à dix dans un appart pourri en "contrôlant"sa lit-bido?
Faire de la pâtisserie alors que mourir en ayant le goût sucré dans la bouche est réservé à une poignée de nantis qui peuvent encore se payer les soins palliatifs. À moins que vous ne préféreriez un goût de Tercian, pour les chanceux qui en boivent comme du petit-lait: ça coûte un Max de fric le sirop farci de colorants...
La misère, c'est le calvaire d'une amie, qui est restée deux mois d'hiver sang rien à grailler (comment arriver chez ses potes sans un petit quelque chose?), s'effondrant en larmes dans mes bras à Rive-et-toile, et me confrontant à un douloureux choix: payer sa taxe d'ha-bite-ation ou me mettant moi-même en danger d'ex-propre-i-ation. Sous le vent cinglant et la neige, nous sommes allés jusqu'à la Place de la Ré-pue-blique à pied, car les tickets de bus sont trop chers pour les "assis-sté". Ça lui a permis de survivre dans un petit studio de merde au lieu d'aller se geler les couilles comme les SDF.
    La misère, c'est quand les Africains du continent  Sacre-i-fier rêvent d'un bic tout merdique pour coucher sur un cahier à deux balles leur imaginaire débordant, pendant que les style-os
Mont-blanc en or et en écailles de crocodile des pays qui puent le fric, coûtent l'équivalent d'un salaire de Président.
     C'est aussi continuer à investir dans le nucléaire alors qu'il suffit d'un bouton pour tout faire péter...ou d'un tremblement de Terre? ;-))))))) lol


   Et surtout la misère, c'est celle des sacrifiés de la planète qu'on va retrouver gelés au printemps...la Vie-Andes sera bien conservée. Et les bébés con-susses dans la joie du viol?

Jérémie