dimanche 1 novembre 2015

La miserere

   La misères


La misère commence au berceau, quand vous n'avez que le sourire pour survivre. Elle se poursuit dans les rares maternités qui ont survécul, où l'on peut parfois espérer éviter la déchirure du ventre au Débloque, ou payer un max de blé (le trou de la sécul...) pour accoucher sur des galets de basalte chauffés à la bonne température, si le courant fonctionne, pendant que d'autres femmes accouchent dans un hôpital fraîchement bombardé, ou derrière un rocher, juste avant de sa faire exploser la cervelle par da-èche;)) La misère, c'est voir des vieilles pies arborer du Gucci, quand les vioques dans des Paquebots mal conçus, peuvent espérer manger, si l'aide-soignant  a encore le temps de leur filer la purée insipide et froide dans le bec, alors que lui-même crève la dalle. La misère, c'est quand on parle de sang-dents alors que  les béances dentaires qui brisent une vie achèvent le portrait des exilés de la sécul, tandis que d'autre se payent des dents en diamonds comme on irait acheter un petit pain.
    La misère, c'est surtout de voir à longueur de journée des concours de cuit-zinzin, alors que la moins aïe-tek
Des baguettes coûte aujourd'hui l'équivalent d'un salaire pour faire vivre une famille de 10 enfants-toute la famille participe, (pourvu que le petit dernier sache bientôt marcher!)dans les mines et sur les tas d'ordures...ah! Un vrai bonheur!
Faire caca dans  l'eau, ou trouver un coin dans le désert?
Faire le ménage à vie, la joie des hommes-femmes de ménage. Depuis quand n'avez-vous plus touché une serpillère bien crade?
Mourir en se jetant d'une tour à Dubaï    En ayant le plaisir de la construire... Un beau destin d'esclave. Qui ramasse les cadavres?
Labourer jour et nuit au printemps, en espérant une fenêtre météo favorable avant les foins pour planter la charmante graine, et surveiller avec angoisse sa germination. Puis constater, désespéré et anéanti, son maïs à Terre,après un violent orage de grêle,  alors qu'on l'a bichonné toute une saison. Oh putain! On m'a volé le tracteur, qui coûte Troie brique!!!!
   S'entasser à dix dans un appart pourri en "contrôlant"sa lit-bido?
Faire de la pâtisserie alors que mourir en ayant le goût sucré dans la bouche est réservé à une poignée de nantis qui peuvent encore se payer les soins palliatifs. À moins que vous ne préféreriez un goût de Tercian, pour les chanceux qui en boivent comme du petit-lait: ça coûte un Max de fric le sirop farci de colorants...
La misère, c'est le calvaire d'une amie, qui est restée deux mois d'hiver sang rien à grailler (comment arriver chez ses potes sans un petit quelque chose?), s'effondrant en larmes dans mes bras à Rive-et-toile, et me confrontant à un douloureux choix: payer sa taxe d'ha-bite-ation ou me mettant moi-même en danger d'ex-propre-i-ation. Sous le vent cinglant et la neige, nous sommes allés jusqu'à la Place de la Ré-pue-blique à pied, car les tickets de bus sont trop chers pour les "assis-sté". Ça lui a permis de survivre dans un petit studio de merde au lieu d'aller se geler les couilles comme les SDF.
    La misère, c'est quand les Africains du continent  Sacre-i-fier rêvent d'un bic tout merdique pour coucher sur un cahier à deux balles leur imaginaire débordant, pendant que les style-os
Mont-blanc en or et en écailles de crocodile des pays qui puent le fric, coûtent l'équivalent d'un salaire de Président.
     C'est aussi continuer à investir dans le nucléaire alors qu'il suffit d'un bouton pour tout faire péter...ou d'un tremblement de Terre? ;-))))))) lol


   Et surtout la misère, c'est celle des sacrifiés de la planète qu'on va retrouver gelés au printemps...la Vie-Andes sera bien conservée. Et les bébés con-susses dans la joie du viol?

Jérémie



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