dimanche 27 novembre 2016

Les Icônes: la Foi et la Ferveur


   LES  ICÔNES:


       LA  FOI  ET  LA  FERVEUR



    Les icônes sont étrangement statiques, figées. C'est ce qui leur donne leur beauté spirituelle, leur intemporalité.

   Elles parlent par le regard du Christ, de la Vierge. Un regard troublant de compassion, d'autorité, de noblesse.
    Le regard peint sur les icônes est une chose fascinante.

    J'ai pu observer que celui des personnages religieux représentés sur mes quelques icônes s'est approfondi au fil du temps.
     C'est inexplicable, mais je suis certain que Marie regarde avec plus d'amour, que le Christ rayonne encore plus la paix du cœur.



    L'icône que vous voyez ci-dessus est une peinture à l'huile originale d'une très grande artiste résidant à Strasbourg.
    Cette peintre merveilleuse, cette poétesse de l'image religieuse, m'a expliqué que dans cette œuvre, Marie a un regard absent, tandis que son fils Jésus, contemple le monde avec une bienveillance sans pareille.
    La Mère universelle s'effaçant pour laisser agir son Fils, incarnation de l'amour inconditionnel.

    Les icônes nous parlent de l'art byzantin, de la Russie des Tsars, la Russie éternelle.
    Ce peuple qui a tant souffert au 20ème siècle a gardé vivante la foi profonde des figures du christianisme originel.

    L'âme slave s'exprime à travers des images religieuses très codifiées, chacune d'entre elles est unique.



    Puisse l'amour infini de Marie, de Jésus, de l'Archange Michaël, emplir nos cœurs en cette période de l'Avent qui va s'ouvrir.
   Gardons notre cœur pur alors que  le monde vacille.

   La Terre a besoin de tout notre amour pour enfin donner naissance au nouvel Âge d'Or promis depuis l'aube des temps.

    La Terre a besoin de notre foi en un monde meilleur.
    Chacun de nous peut devenir  un artisan précieux de ce monde de paix en devenir.

    L'amour est le début et la fin de tout.

    L'amour est.



Jérémie, le 26 novembre 2016

jeudi 24 novembre 2016

Le centième article


  LE  CENTIÈME  ARTICLE



    Ce Blog est né il y a un peu plus d'un an. En voici le centième article!

    Au fil des poèmes, des textes, des images, j'ai voulu transmettre mon amour de la Vie.
    Je n'ai pas passé sous silence mes souffrances, mes errances...mes blessures.

     J'ai voulu transmettre une parole vraie.

     L'enfant aux cent mille cristaux, c'est peut-être moi, c'est peut-être vous...
     C'est une part de rêve en nous, une part de joie et d'innocence.

     Merci à tous mes lecteurs. Comme vous, je me réjouis et j'espère, dans un monde en profond bouleversement.

     Que jamais l'espoir ne vous quitte.
La Vie sur Terre nous fait vivre tant de beautés!

     J'espère vous avoir transmis un peu de l'espoir qui m'anime.

     Bonne route à chacun, et rendez-vous bientôt, pour de nouveaux poèmes, de nouveaux tableaux.
      Rendez-vous chaque semaine pour ce partage avec vous.

  



      Jérémie

lundi 21 novembre 2016

Vivre et vibrer

  VIVEZ  AVANT  D'ÊTRE  SAGE!




   Avant de vouloir être sage, vivez!

   Soyez frissonnant de bonheur
Devant une aube pâle.

   Croquez les fruits de la vie,
Plongez dans un lac
Au creux des montagnes.



   Jouez du piano, du saxo,
De la trompette,
Chantez la fantaisie qui est en vous!



   Découvrez la douleur
De trop aimer,
Les emportements du corps,
La morsure d'un amour
                Passionné.



  Parlez avec un ami
Jusqu'au matin.

  Partez au bout du monde,
Un beau matin,
Parce que vous le voulez.




   Partagez un thé
Autour d'un feu de bois,
Vos yeux éclatants
Reflétant la danse des flammes...



   Prenez un enfant dans vos bras,
Tout contre vous,
Sentez le bonheur inouï
De le voir s'endormir,
En tout confiance.



   Peignez sur de grandes toiles,
Vos émois, vos tourments.

   Façonnez dans la glaise
Des statues improbables.



  Riez à perdre haleine,
Pour rien.
Pour partager de la joie pure.



   Pleurez, aussi,
Un soir de tristesse.

   Pleurez sur votre douleur,
Votre chagrin d'être seul.



    Dormez quelques nuits,
Tout votre saoul.

     Passez des journées oisives,
Sans autre but
Que de se laisser aller
À n'aimer que soi...



   Allez courir au soleil de l'été.

   Faites-le jusqu'à ce que
Les marées de votre souffle
              S'épuisent.



   Vivez!

   Vivez la lune
S'éparpillant sur la mer
En mille oiseaux de lumière...



   Vivez la caresse du printemps,
Les effluves fortes des lilas blancs.

   Allez vous perdre dans les forêts,
Vous abreuver aux sources
Qui jaillissent des pierres!



   Allez trouver
Dans le spectacle
                De la nature
 La douceur qui vous manque...



   Sachez vous abandonner
À l'être aimé,
Prendre le temps,
D'embraser vos corps.
     Sachez donner
     Et vous donner...



   Votre vie est là,
    Devant vous.

Le temps fuit et s'enfuit.
Rien ne le rattrapera.

   Jouissez de votre vigueur,
   Avant que le temps
Ne vienne faner vos ardeurs.



   Osez être fou!
Osez être déraisonnable!
Il sera bien temps d'être sage.
D'abord, il vous faut VIVRE!

   Songez à la vie
   Qui vous est offerte.

   Songez que vous n'êtes
            Qu'un souffle
Dans l'Univers...



   Apprenez à dire: je t'aime!
Aux amis, aux parents,
À ceux que l'on aime...

      Il sera bien temps d'être sage.

  Apprenez d'abord à dire:

                        JE T'AIME!


Jérémie, le 18 novembre 2016

jeudi 17 novembre 2016

La joie comme ultime recours


   LA  JOIE  COMME
           ULTIME   RECOURS




  

Le Styx




Foisonnement




La coupe et l'arbre




L'Oiseau-Prophète




La barque, soleil couchant




Sans titre




Le pays du sourire




La pomme




Paysage en lévitation




Alors que pleurent les arbres




"La joie comme ultime recours" est une série de 22 aquarelles.

Elle ont été peintes en un week-end, l'automne dernier, alors que ma vie se disloquait, et que j'allais vivre les plus douloureuses épreuves.

Il ne s'en dégage pas de tristesse, mais plutôt une exubérance fertile.
Les couleurs sont vives, lumineuses.
Les tableautins ont été réalisés dans une grande hâte, parfois en quelques minutes.

La créativité peut nous aider à canaliser les émotions très fortes qui nous traversent. Créer devient alors une urgence, un moyen de ne pas sombrer.
La créativité sommeille en chacun de nous.
Il suffit parfois de peu pour la faire émerger. Il suffit de se lancer, en abandonnant ses complexes et ses craintes.

Ces aquarelles me tiennent à cœur. J'en ai offert une partie à des gens que j'aime.

Elles sont l'illustration que dans nos vies le pire côtoie le meilleur, et que dans les périodes de grande détresse, il y a toujours un souffle de beauté et de joie auquel se raccrocher. Un seul sourire peut illuminer une journée!

Soyez le sourire de la vie.



Jérémie, le 5 novembre 2016

lundi 14 novembre 2016

Sergei Rachmaninoff: Cello Sonata in G minor, Op. 19: Andante (3. movement)



Sergei Rachmaninoff: Cello Sonata in G minor, Op. 19: Andante (3. movement)



(Source Youtube: czermik)



Pur bonheur musical, un moment de joie profonde qui console de toutes les douleurs, un violoncelle qui se met à nu, un piano de velours et de puissance, dans un ultime chef-d'œuvre...on ne sait si l'on doit sourire ou pleurer, mais le cœur se console de son trop-plein de douleur, dans l'exaltation sans fin d'une mélodie...

Laissez-vous bercer, laissez-vous douloureusement toucher par un chant de l'âme qui se contemple dans sa propre béance, laissez-vous aller à écouter ce qui peut vous libérer du trop-plein qui vous habite, de ces larmes que vous n'avez pu verser...

Laissez-vous toucher par Rachmaninoff.

Sergeï Rachmaninoff



Sergeï  RACHMANINOFF


   LA  MUSIQUE  ROMANTIQUE


         À  SON  APOGÉE



S'il est un compositeur que j'aime depuis toujours, c'est Rachmaninoff.

Sa musique me touche profondément, elle m'emmène en des régions que j'aime visiter: le romantisme, l'âme russe, le piano virtuose.

Sergeï Rachmaninoff était d'abord un pianiste d'exception, sa main était énorme!
On a quelques enregistrements de lui-même jouant ses propres œuvres, c'est touchant de noter à quel point il restait sobre dans l'interprétation.



C'est son deuxième concerto pour piano et orchestre qui m'a bercé pendant des années. Artur Rubinstein en offre une interprétation unique avec la noblesse qui le caractérise.

Le début est impressionnant, avec des basses profondes et expressives, et des accords d'une grande richesse harmonique.
L'une des entrées solistiques les plus admirables de la musique concertante.
Puis c'est sur un déluge d'arpèges que se bâtit une mélodie merveilleusement romantique, ineffable, dont le grand compositeur russe a le secret.



Le deuxième mouvement donne à entendre une sublime cantilène, soulignée par un accompagnement de velours, c'est certainement le mouvement lent d'un concerto romantique que je préfère.
Rubinstein y excelle, par sa sonorité incomparable.



À vrai dire, je ne connais de loin pas toute l'œuvre de Rachmaninoff, certains de ses chefs d'œuvre ont suffi à me nourrir pendant toutes ces années.

Mais, ô surprise! J'ai découvert il y a peu de temps sa sonate pour violoncelle et piano.
Ce chef d'œuvre est en passe de devenir mon morceau préféré.
J'ai découvert la version enthousiasmante de Sonia Wieder-Atherton au violoncelle, accompagnée par Imogen Cooper au piano.

Depuis près de deux mois, je me plonge quotidiennement dans cette sonate exceptionnelle, un pur joyau du romantisme russe.

Le troisième mouvement offre une lente progression de la tension musicale, qui aboutit à un sommet totalement exaltant. Le piano grimpe dans les aigus par de triomphaux accords, pendant que le violoncelle descend, lui, dans les basses, avec une passion graduelle, jusqu'à ce que la tension, croissante depuis un très long moment, déverse sa puissance expressive dans une apogée, je ne peut comparer cela qu'à une immense extase musicale, qui emporte tout sur son passage.



Le flot d'émotions, qui se libère, avec une intensité jamais atteinte dans la musique de chambre, me permet de traverser ce sombre mois de novembre.

Je puise dans cette œuvre exaltante une consolation réelle, je m'y plonge dans les moments de tristesse, ou de sérénité, j'y enfouis mon chagrin, mon désespoir.

Cette œuvre m'aide à vivre. Je puise des forces dans cette passion romantique.
Chaque écoute me rapproche de l'essence de l'œuvre, chaque écoute me libère et me fait aimer un peu plus le compositeur de génie.



Mon amour pour la sonate pour violoncelle et piano est né lors d'un concert à la Cité de la Musique et de la Danse de Strasbourg.
Deux talentueux étudiants l'avaient interprétée, un hiver.
Je me souviens avoir été saisi par cette musique dès les premières notes. Je m'y suis plongé profondément, et c'est à partir du troisième mouvement que je suis rentré dans une extase mystique.



Plus rien n'existait que ce moment, ce violoncelle et ce piano, ce miracle qui m'entourait. Alors que le public retenait son souffle je goûtais à cet instant unique.
Je n'avais plus aucune pensée, seule était la musique, tout mon être faisait corps avec ce que je vivais, il n'y avait en moi plus de commentaires, plus de questions.
J'étais devenu la musique.



Sergeï Rachmaninoff est un romantique tardif. Mais pour moi, cette musique est classique, elle est universelle.

Elle décrit avec une telle force l'emportement, l'espoir fécond, la passion romantique!
Il est le compositeur le plus romantique de l'histoire de la musique.

Il y a une authenticité dans son art de la composition, une sincérité qui fait venir les larmes.




Aimer Rachmaninoff, aimer sa musique qui vient d'un cœur blessé, mais d'un cœur qui aime...

Quand j'écoute sa musique, je parviens mieux à accepter ma propre souffrance, elle m'aide à la transcender.
La musique de Rachmaninoff a fait de la souffrance une puissante mélodie s'élevant au dessus des eaux.
Sa grandeur nous réconcilie avec nous-même.

  


Jérémie, le 11 novembre 2016

lundi 7 novembre 2016

Sur les ailes de la nuit


     




      SUR  LES  AILES  DE
               LA  NUIT









   Je vous laisse découvrir ces photos prises à la toute fin du jour, vers la Cathédrale.
   Le ciel est d'un bleu indigo profond, sublime.





   La Cathédrale se montre splendide, grâce à la toute récente installation d'un éclairage ultra-moderne.
   Les Strasbourgeois peuvent désormais admirer la profonde transformation de leur Cathédrale dans son habit de nuit, illuminée d'une manière que je trouve admirablement réussie.

  






   Sculptée par la lumière de plusieurs centaines de LED, qui ont été installés au cœur de la façade, la Belle de nuit se montre totalement sublime.
    Quant à la Flèche, elle s'élance comme une dentelle de lumière vers le bleu profond du ciel.