lundi 15 août 2016

Message


   UN  MESSAGE


      


Marie, mère universelle, a enduré toutes les souffrances que peut endurer une mère.

Elle n'a cessé de se faire du souci pour son fils, qui, bien qu'étant un homme de paix, s'était fait de plus en plus d'ennemis en Galilée.

Elle tressaillait de peur, car elle savait qu'il il allait mourir d'une mort terrible, abandonné, trahi par tous ceux qu'il avait enseignés, aidés et guéris.


   


Jésus disait des choses très simples: aimer, s'aimer, pardonner...

Son message était loin des exégèses théologiques compliquées qu'on en a fait.
Son message était simple: vivre conscient de sa divinité, la rayonner autour de nous, rechercher le paix du cœur.

Son message était si simple, que les hommes ne pouvaient le recevoir du temps de Jésus, et aujourd'hui non plus.
Nous aimons les choses complexes, les discours intellectuels, les mots brillants.


    


Marie a donné naissance à cet enfant qui allait changer la face du monde.
Elle a souffert, comme toute femme qui accouche, et doit s'occuper d'un petit être fragile.

Jésus, Marie, Joseph, Marie-Madeleine, et leur entourage, étaient des initiés d'une profonde sagesse.
Mais ils n'étaient pas immunisés contre les douleurs si vives de l'incarnation!
Ils étaient vivants, vibrants!
Ils connaissaient la colère, le découragement, le désespoir!

Tout comme nous, ils devaient faire des projets, manger, dormir, faire des choix!


     


Qui sommes-nous, sinon des êtres humains qui recherchons une dimension spirituelle, un sens à donner à notre vie?

     Jésus a prononcé une parole trop oubliée:

    "TOUT  CE  QUE  J'AI  FAIT,

    VOUS  POUVEZ  LE  FAIRE  VOUS

  AUSSI,  ET  BIEN  PLUS  ENCORE"

Notre monde malade, et une tradition pervertie, a fait de Jésus une sorte de
surhomme béat qui nous surveille depuis le ciel.

Nous vivons dans notre chair les affres de l'élévation spirituelle, si tel est notre choix.
À chaque instant, nous pouvons choisir entre le respect ou le mépris,
L'amour ou la haine.

Il ne nous a jamais été demandé de vivre une petite vie de pénitence et de privations, une vie de non-respect de nous-même et de nos besoins d'amour, de joie, et d'épanouissement.

Ne croyez-vous pas que c'est en étant heureux, créatifs et enthousiastes que nous pouvons réaliser ce que nous sommes venus accomplir sur cette merveilleuse planète?


   


Marie a eu tant d'amour et de larmes dans les yeux, et son cœur a explosé de douleur en voyant son propre fils fouetté, couvert de crachats, hué, puis mis a mort comme un malfrat, crucifié, le plus atroce des châtiments, elle a assisté à ces scènes intenables, que pouvait-elle faire d'autre que de retenir les cris qui naissaient dans sa poitrine? Que pouvait-elle faire d'autre que de ressentir de la révolte, du chagrin, et de se sentir complètement abandonnée?

Marie n'est plus cette femme, elle est désormais dans son corps de lumière, splendide.

Nous aussi nous pouvons devenir pure Lumière, si nous choisissons de rester à l'écoute de notre cœur jusqu'au bout, quand bien même nous nous mettrions à dos tous ceux qui nous jugent et nous condamnent, car dans notre monde, l'amour véritable est l'exact contraire de celui, falsifié, qui règne dans les consciences bien-pensantes.

Marie étreint la Terre, et nous demande de nous confier à elle, de faire monter notre prière, pas la peine de faire des prières compliquées, trouver des mots simples, des mots d'enfant, juste lui dire, lui écrire notre douleur d'être encore désespérément malmenés par nos émotions, notre corps, par tout ce qui  fait si mal, toutes ces tentatives et ces échecs...

Quand rien ne va plus dans ma vie, quand je perds espoir, j'écris une lettre à Marie. Simplement, je lui confie tout. Comme un enfant.

Marie est consciente de chacune de nos difficultés.
Si nous ne croyons plus en notre vie, ou en l'homme, Elle y croit encore.

Et elle y croira jusqu'à ce que tous les êtres parviennent à faire monter leur amour si haut, que même la mort n'aura plus de prise sur eux.

Même s'il faut mille ans.


Jérémie, 15 août 2016

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