Une manière de peindre

CINQ  NOUVELLES  AQUARELLES

   

Les trois arbres

   

Montagnes et soleil noir

    

Rencontre

     

Équilibre aux points rouges

   

Chemins de traverse

UNE  MANIÈRE  DE  PEINDRE

Ces tableaux à l'aquarelle traditionnelle japonaise ont comme point commun, le leitmotiv du point de couleur, qui peut représenter le soleil, voire la lune, ou juste lui-même.

Ce point se retrouve souvent dans ce que je peins, comme un refrain. Je le trouve simple et expressif.

Il est souvent rouge, mais peut être de différentes couleurs.

Un point suspendu dans l'espace, un point simple....comme un point.

Un point qui ponctue mes tableaux.

J'aime peindre des paysages très simples, essentiels, qui portent beaucoup de couleurs et de nuances, mais rarement celles qu'on pourrait retrouver dans la réalité.

J'aime peindre un soleil vert, un arbre bleu...

J'exprime ma fantaisie dans ces paysages, qui sont comme des confidences, et invitent au rêve...

Dans les trois tableaux non-figuratifs, le discours est très épuré, peu de matière, la recherche d'une simplicité qui touche parfois à le nudité.

Je ne prévois jamais ce que je vais peindre. Cela se dessine comme une improvisation.

Je trempe un gros pinceau dans deux, trois couleurs différentes, et je me lance dans le tracé, à la manière de la calligraphie japonaise, que j'ai eu la chance de pratiquer pendant

un an.

Sans cette expérience, je ne serais pas parvenu à ce dépouillement, cette expressivité du trait.

Les merveilleuses aquarelles japonaises permettent de créer des effets de fondus, comme des encres qui se mélangent.

Je laisse advenir ces nuances, c'est à chaque fois une surprise. Les couleurs s'étalent et s'interpénètrent pendant de longues secondes.

Je suis toujours curieux de voir le résultat!

Je ne me fixe aucun but, lorsque je peins. Je laisse venir ce qui vient.

C'est un plaisir tellement grand de me sentir libre de créer, sans suivre aucune règle!

C'est un plaisir qui me met d'excellente humeur.

Et je suis satisfait de ce que je fais, la plupart du temps, j'ai appris à me juger le moins possible.

Vive la peinture libre!

Jérémie, le 1er octobre 2016