SAGESSE ET COMPASSION:
CITATIONS DU
DALAÏ LAMA
Qui ne connaît pas le Dalaï Lama, homme souriant et humble, qui représente dans notre monde agité
une référence?
Il inspire de très nombreuses personnes, quelles que soient leur religion ou croyances.
Ce sage bouddhiste parle au monde bien au-delà de son appartenance religieuse.
Je suis toujours étonné par le pragmatisme et le bon sens de ses paroles. Je voudrais vous faire partager quelques extraits du livre:
"365 méditations quotidiennes du Dalaï Lama", éditions pocket spiritualité.
Laissez-vous toucher par la beauté de ces sentences, qui s'adressent avant tout à notre cœur.
Leur grande simplicité n'a d'égale que leur profondeur.
"Cultivons l'amour et la compassion, ces deux choses qui donnent véritablement un sens à la vie. Le reste est accessoire. Voilà la religion que je prêche, davantage que le bouddhisme. Elle est simple. Son temple, c'est le cœur. Sa doctrine, l'amour et la compassion. Sa morale, aimer et respecter les autres, quels qu'ils soient. Laïc ou religieux, nous n'avons pas d'autre choix, si nous voulons ne serait-ce que survivre dans ce monde."
"Être bon, franc, avoir des pensées positives, pardonner à ceux qui nous font du tort, traiter chacun comme un ami, secourir ceux qui souffrent et ne jamais se prendre pour supérieur aux autres: même si ces conseils paraissent trop simples, prenez la peine de voir si leur application vous rend plus heureux."
"Certaines souffrances, comme celles de la naissance, de la maladie, de la vieillesse et de la mort, sont inévitables. La seule chose que nous pouvons faire, c'est réduire la peur qu'elles provoquent en nous. Mais nombre de problèmes dans le monde, depuis les disputes conjugales jusqu'aux guerres les plus dévastatrices, pourraient être évités en adoptant tout bonnement une attitude saine."
"Que ce soit dans nos écoles de réfugiés ou au hasard de mes visites en Inde ou à l'étranger, je suis toujours content de rencontrer des jeunes. Ils sont directs et sincères, leur esprit est plus ouvert et plus souple que celui des adultes. Lorsque je vois un enfant, la première chose que je pense, du fond du cœur, c'est qu'il est mon propre enfant ou un ami de longue date dont je dois prendre soin avec amour."
"Si les jeunes ne consacrent pas tous leurs efforts aux études, il leur sera difficile plus tard de combler cette lacune. J'ai pu le constater par moi-même. Il m'arrivait de ne pas m'intéresser à ce que j'étudiais et de relâcher mes efforts. Par la suite, je n'ai jamais cessé de le regretter. Je me dis toujours qu'à cette époque-là j'ai manqué quelque chose. Sur la base de cette expérience, je conseille aux jeunes de considérer la période des études comme un moment crucial de leur existence."
"Dès l'enfance, il faut aussi apprendre à s'entendre et à s'entraider. Les querelles et les conflits mineurs sont inévitables, mais l'important est de s'habituer à passer l'éponge, à ne jamais garder rancune."
"Dans notre société moderne, nous avons tendance à nous désintéresser de ce que j'appelle les qualités humaines naturelles: bonté, compassion, esprit d'entente, capacité de pardonner. Dans l'enfance on se lie facilement. On rit une fois ensemble, et on est aussitôt amis. On ne se demande pas quel métier ou la race de l'autre. L'important, c'est qu'il soit un être humain comme nous, et qu'on crée des liens."
"À mesure qu'on grandit, on attache de moins en moins d'importance à l'affection, à l'amitié ou à l'entraide. L'essentiel devient la race, la religion, le pays d'où on vient.
On oublie le plus important et on met l'accent sur le plus dérisoire."
"De nos jours, on attache une grande valeur à l'individualisme, au droit de chacun de penser par soi-même sans se conformer aux valeurs imposées par la société ou la tradition. C'est une bonne chose. Mais, par ailleurs, on se nourrit uniquement d'informations venues de l'extérieur, par l'intermédiaire des médias, en particulier la télévision. Elles deviennent nos seules références, nos seules sources d'inspiration. Cette dépendance excessive nous rend incapable de nous tenir debout tout seul, de nous reposer sur nos qualités propres, et nous n'avons pas confiance en notre vraie nature."
"Un jour, j'ai rencontré à San Francisco un prêtre chrétien qui aidait les jeunes à se marier. Il leur disait à tous qu'ils devaient d'abord apprendre à connaître un grand nombre de garçons ou de filles, et seulement après faire leur choix. En se fiant à une seule rencontre ils risquaient de se leurrer eux-même. J'ai trouvé cela très juste."
"De nombreux couples se séparent. Ils ont parfois de bonnes raisons, mais à mon avis il vaut mieux qu'ils fassent d'abord tout leur possible pour continuer à vivre heureux ensemble. Bien sûr, cela demande un certain nombre d'efforts et de réflexions. Si la séparation est inévitable, l'essentiel est d'agir en douceur, sans faire de mal à personne."
"Dès l'instant que nous vivons avec quelqu'un d'autre, nous devons le traiter avec affection et toujours être attentif à ce qu'il pense. Chacun des deux doit aussi porter sa part de responsabilité, quoiqu'il arrive. La vie de couple ne peut être l'affaire d'un seul."
Je ne sais pas comment ces paroles résonnent en vous, mais pour moi, elles sont porteuses de joie et d'espoir.
Quelle chance nous avons de pouvoir connaître les enseignements de cet homme exceptionnel, qui diffuse la paix et l'amour à tout va!
Puissent ces paroles vivifiantes nous inspirer pour notre vie quotidienne.
Le Dalaï Lama diffuse inlassablement son message de paix dans le monde entier, depuis de nombreuses années. J'admire le courage et la persévérance de cet homme vivant l'exil, lui et son peuple. Sa force de rechercher toujours des voies pacifiques. Sa bonté qui me touche au plus profond.
Jérémie, le 2 avril 2017
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